LES ECHOS
Par Valérie Leboucq
Publié le 3 déc. 2016 à 12:00

Le miel, on en parle souvent, ces derniers temps, pour déplorer la disparition des abeilles ou s’insurger contre l’importation de contrefaçons chinoises. Alexandre Stern, lui, a fait son métier de la quête des récoltes les plus rares. Cet ancien entrepreneur du Web, devenu « sourceur » autant par amour du miel que par goût du voyage, tient d’abord à remettre les pendules à l’heure.
« Millénaire, la tradition apicole est présente partout dans le monde. La question de la disparition des abeilles ne se pose que dans les zones d’agriculture intensive et d’utilisation massive de pesticides et semences enrobées, comme l’Amérique du Nord, l’Espagne et la France, où la production a été divisée par deux en vingt ans. Mais les colonies peuvent se reformer très vite. En Europe de l’Est, la tradition reste très forte : en Bulgarie, la production de miel progresse de 10 % par an. Quant à la Chine, s’il y a beaucoup de fraude, il n’empêche que c’est le premier producteur mondial, avec une production équivalente à celle du reste du monde. »
J’ai voulu faire pour le miel ce que les spécialistes font depuis longtemps pour le chocolat, le café ou le thé.